On m’a demandé dernièrement ce que représentait la vie pour moi. J’ai utilisé une image pour bien faire comprendre à mon interlocuteur ma vision de la vie.
J’ai répondu que pour moi, lorsque l’on est enfant, on est dans une maison entouré d’une barrière qui nous protège de l’extérieur. Puis, on commence à grandir, le terrain autour de la maison commence à rapetisser et les barrières autrefois si hautes deviennent faciles à enjamber.
Alors, il commence à être facile de sauter ces fameuses barrières pour aller voir ce qui se passe ailleurs mais au moindre problème, on revient dans l’aire protectrice de la maison, c’est l’adolescence.
Vient le moment, où l’on s’aventure plus loin et où l’on découvre un chemin. La vie d’adulte commence.
Sur ce chemin, on trouve différentes boites, certaines plus lourdes que d’autres, plus jolies que d’autres. On les ouvre et on y trouve les amis qui croiseront notre vie, l’amour, les joies et les peines. Quelques fois, on a la chance de partager le poids de ces boites avec quelqu’un; on peut l’aider assi à porter ses propres boites.
Vient un jour, où il y a trop de boites à porter et tout s’effondre et tout le contenu de ses boites se répand sur le chemin. Là il faut s’arrpêter et commencer à faire le tri de ce qui est utile, ce qui est faux, inutile. Lorsque l’on est capable de faire ce rangment, on est devenu un véritable adulte. C’est ce qui va nous permettre d’aller de l’avant.
Certains n’y arriveront jamais et resteront encombrés avec leurs boites, ils ne pourront pas avancés sur le chemin de la vie et se fatigueront à essayer d’avancer.
Pour les autres, quand ils se seront allègés du poids de toutes ces boites, ils pourront regarder en arrière et se dire qu’ils ont fait les bons choix, qu’ils n’ont jamais blessé qui que ce soit et qu’ils laisseront derrière eux l’image de la joie, la serénité, la paix.
Ils pourront se dire : Je suis heureux d’avoir vécu et je ne regrette rien.